jeudi 28 mai 2015

Indiana Teller

"Je la méprisais hier. J’avais envie de l’embrasser aujourd’hui. Foutue puberté."


J’ai connu ce livre avec un challenge. Et oui encore. Quand j’ai lu la quatrième de couverture, surprise ! Il s’agit de l’auteur de Tara Duncan que j’avais adoré. Cet auteur est simple et rigolote. Son blog, juste génial. Il rassemble toutes ses frasques comme nous pourrions tous le faire. C’est très rafraichissant.

Elle s’est fait connaître avec sa série Tara Duncan. Sophie Audouin-Mamikonian est française d’origine arménienne. Elle a écrit son premier livre quand elle était clouée au lit par une crise d’appendicite et une péritonite. Elle a travaillé comme rédactrice dans la publicité après avoir obtenu un DESS de diplomatie et stratégie.

Indiana est le petit-fils du chef de meute de loup-garou. Lui n’a pas cette capacité à se transformer, il s’éloigne à la recherche d’une vie normale. A l’université, il fera des rencontres. Un jour, lors d’un accident, il se dématérialise, il est un rebrousseur de temps comme l’était sa mère avant de sombrer dans la folie. A partir de ce moment-là, il devient un précieux atout pour sa meute mais l’accident est suspect. Si quelqu’un avait voulu l’éliminer ? Si les loups étaient menacés ?

Comment dire ? Je ne suis pas une adepte de loup-garou mais pour une fois le résumé me paraissait prometteur. L’idée du rebrousse-temps plus qu’originale. Le héros allait à l’université donc pas trop jeune, ça me convenait. J’ai été quelque peu déçue. D’abord parce que la partie où l’on raconte son enfance est un peu longue, on veut rentrer dans le vif de l’action. L’idée qui m’avait fait frémir au début n’est as exceptionnellement développée. Le rebrousse temps est sous exploité mais j’ai l’impression que ça s’améliore dans les tomes suivants.
On retrouve les liens familiaux entachés par le pouvoir et ça c’est plutôt bien travaillé. Le grand-père est haïssable mais en même temps respectable voir admirable. Ensuite, je crois que j’ai vraiment un problème avec la narration au « je ». Certains auteurs la maîtrise parfaitement et c’est très agréable, mais là ça ne le fait pas vraiment. C’est un peu ironique vu que moi-même je l’utilise souvent. Le héros est attachant car il est facile de s’identifier à lui, il a du répondant tout en connaissant des problèmes auxquels nous sommes tous confrontés. Une lecture amusante sans être extraordinaire.


Indiana Teller, Sophie Audouin-Mamikonian, Michel Lafon, 2011, 372 pages


Baby Challenge 2015 fantastique

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