"La violence, c’est pas la solution. Solution mon cul. Quand on s’en prend une en pleine gueule, on sait que c’est définitivement une solution."
Maïk et Talik sont deux
adolescents de 14 ans. C’est parce qu’ils sont les seuls à ne pas avoir été
invité à l’anniversaire de Tatiana qu’ils décident de quitter Berlin pour aller
vers la Valachie. Qu’importe la direction, ils improviseront. Talik l’immigré
russe prend le volant, Maïk fils de bonne famille à ses cotés, les voilà
embarqués dans des situations improbables, ponctuées de rencontres étonnantes.
La couverture est importante,
c’est ce qui peut attirer votre regard. La première impression que vous avez du
livre, elle peut décider à votre place si vous allez le lire ou pas. Bon, ce
n’est pas toujours le cas. Là ça l’a été, comment passer à coté d’une
couverture aussi flashy ? Un joli bleu indigo pimenté de rose fuschia, mon
regard était captivé.
La mise en bouche était
géniale, trépidante. Puis on retombe dans le scénario de l’explication, comment
les héros en sont-ils arrivés là ? Un peu ennuyeux. Deux ados banals ou
presque, quelques soucis, mais c’est le lot de tout mortel. Tout devient
nettement plus intéressant lorsque leur voyage commence. Après tout, c’est ce
qui est vendu dans le résumé, donc on veut du road trip. Sauf que celui-ci ne
commence qu’à la page 135. D’où un début avec exposition de la situation un peu
long. La suite, un régal. Le voyage est vrai, les situations dans lesquelles
ils se mettent cocasses. Bref, un délice. L’écriture quant à elle s’adapte au
style du roman et à ses héros. Racontée du point de vue interne de Maïk, on
sent parfaitement les expressions d’un ado de 14 ans. On le voit nous parler,
l’illusion est parfaite. Alors pendant les ponts, embarquez pour un voyage 100%
allemand. Je me suis bien amusée en le lisant.
Wolfgang Herrndorf est un
auteur allemand. Après avoir fait les Beaux arts, il est devenu peintre
illustrateur et auteur. Ses livres ont été salués par les critiques. Good bye Berlin est son cinquième livre.
Il est atteint d’une maladie mortelle et se suicide en août 2013.
Good
bye Berlin,
Wolfang Herrndorf, éditions Thierry Magnier, 2012, 329 pages
Challenge 7 familles: Famille Colorlemonde, le petit-fils (indigo)
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