"La violence. C’est comme une escarre, vous savez. Une fois que ça s’est installé sur vous, ça ne cesse de vous ronger."
On ne le
présente plus, auteur français reconnu pour ces romans policiers aux
descriptions réalistes et sanglantes, il réalise des romans sombres et
sanglants. Je parle bien évidemment de Maxime Chattam. Avant d’être romancier,
il a suivit des études de criminologies et de lettres modernes puis a été
employé à la fnac au rayon roman policier, dès lors, son destin fut tracé.
Après de nombreux livres avec parmi eux quatre séries, La conjuration primitive est son dix-huitième roman.
Le mal
envahit la France. Des meurtres violents, terrifiants. Puis comme une épidémie,
ils se propagent pour toucher toute l’Europe. Leur lien ? Le symbole du
mal *e, présent sur toutes les scènes de crime. La police est dépassée, les
indices ne mènent nulle part, tout est différent hormis ce symbole. Il les
mènera de Paris à Québec pour un final époustouflant.
Autant
dire, les romans policiers ne sont pas ma tasse de thé, mais là j’ai été
bluffée. Mieux qu’une série policière américaine, l’auteur nous tient en
haleine. Il est impossible de deviner ce qui va suivre, plus d’une fois j’ai
été surprise par les événements. Quand au dénouement, dire que je ne m’y
attendais pas est faible. Jamais je n’ai été aussi prise de court, c’était
simplement et purement inimaginable. Dans les policiers, le plus important est
de ne pas savoir ce qui va se passer en avance, ici pari tenu et fièrement
réussit. Pour tous les fans de thriller, Maxime Chattam est une valeur sure, il
nous le démontre une fois de plus.
J’ai prit
ce livre un peu au hasard attirée par le nom de l’auteur. J’avais adoré la
série Autre-monde et je me suis dit
pourquoi ne pas lire autre chose de cet auteur. C’est comme ça qu’il a atterrit
dans mes mains. Quelques jours après l’avoir finit, mon père n’avait plus rien
à lire, habitué aux Agatha Christie, je lui ai proposé La conjuration primitive. C’est du policier certes différent mais
pourquoi ne pas changer un peu ? Son compte-rendu a été « c’est gore
mais ça change et il y a vraiment du suspens ». Traduction, j’ai bien aimé
mais rien ne pourra battre Hercule Poirot. Je suis plutôt fière d’avoir réussit
à lui trouver une autre lecture plaisante et ce n’était pas gagné d’avance.
La conjuration primitive, Maxime Chattam, Albin Michel, 2013
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire