dimanche 26 avril 2015

La conjuration primitive

"La violence. C’est comme une escarre, vous savez. Une fois que ça s’est installé sur vous, ça ne cesse de vous ronger."


On ne le présente plus, auteur français reconnu pour ces romans policiers aux descriptions réalistes et sanglantes, il réalise des romans sombres et sanglants. Je parle bien évidemment de Maxime Chattam. Avant d’être romancier, il a suivit des études de criminologies et de lettres modernes puis a été employé à la fnac au rayon roman policier, dès lors, son destin fut tracé. Après de nombreux livres avec parmi eux quatre séries, La conjuration primitive est son dix-huitième roman.

Le mal envahit la France. Des meurtres violents, terrifiants. Puis comme une épidémie, ils se propagent pour toucher toute l’Europe. Leur lien ? Le symbole du mal *e, présent sur toutes les scènes de crime. La police est dépassée, les indices ne mènent nulle part, tout est différent hormis ce symbole. Il les mènera de Paris à Québec pour un final époustouflant.

Autant dire, les romans policiers ne sont pas ma tasse de thé, mais là j’ai été bluffée. Mieux qu’une série policière américaine, l’auteur nous tient en haleine. Il est impossible de deviner ce qui va suivre, plus d’une fois j’ai été surprise par les événements. Quand au dénouement, dire que je ne m’y attendais pas est faible. Jamais je n’ai été aussi prise de court, c’était simplement et purement inimaginable. Dans les policiers, le plus important est de ne pas savoir ce qui va se passer en avance, ici pari tenu et fièrement réussit. Pour tous les fans de thriller, Maxime Chattam est une valeur sure, il nous le démontre une fois de plus.

J’ai prit ce livre un peu au hasard attirée par le nom de l’auteur. J’avais adoré la série Autre-monde et je me suis dit pourquoi ne pas lire autre chose de cet auteur. C’est comme ça qu’il a atterrit dans mes mains. Quelques jours après l’avoir finit, mon père n’avait plus rien à lire, habitué aux Agatha Christie, je lui ai proposé La conjuration primitive. C’est du policier certes différent mais pourquoi ne pas changer un peu ? Son compte-rendu a été « c’est gore mais ça change et il y a vraiment du suspens ». Traduction, j’ai bien aimé mais rien ne pourra battre Hercule Poirot. Je suis plutôt fière d’avoir réussit à lui trouver une autre lecture plaisante et ce n’était pas gagné d’avance.



La conjuration primitive, Maxime Chattam, Albin Michel, 2013

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