mercredi 29 avril 2015

Cosmétique de l'ennemi

"Le risque c’est la vie même. On ne peut risquer que sa vie. Et si on ne la risque pas, on ne vit pas."


On ne la présente plus. Ce monstre de la littérature est belge, elle a marqué l’histoire par es écrits. Critiquée pour des œuvres que l’on définit de « semblables », sa folie se reflète dans ses romans parsemés de génie. Amélie Nothomb publie un roman par an, Cosmétique de l’ennemi est son dixième roman. Avec cet auteur, ça passe ou ça casse, on accroche ou pas. A vous de tester.

J’ai entendu parler de ce roman au club lecture alors qu’une amie le présentait, je me suis dit il faut que je le lise. Je connaissais déjà l’auteur et j’avais adoré. Donc ça m’a conforté dans ma décision, je l’ai ajouté à ma pile à lire, c’est désormais chose faite.

On a tous un ennemi intérieur, celui que l’on refoule et qui se permet de faire ce dont nous fantasmions. C’est ce que va découvrir Jérome Angust dans le hall de l’aéroport alors que son avion est retardé. Après avoir lu ce roman, plus jamais vous n’aborderez les salles d’attente de la même manière.

Fans de narration abandonner l’idée de le lire. Ici tout ou presque est dialogue. C’est très vivant, on pourrait presque l’adapter en pièce de théatre. Que dire d’autre ? C’est du Amélie Nothomb donc on retrouve son style d’écriture caractéristique à double tranchant. L’histoire quand à elle est excellente. L’ennemi intérieur, ça nous concerne tous, chacun en a un. La façon de l’aborder est géniale, sans parler de la fin. En étant attentif, elle reste prévisible mais on se laisse tout de même surprendre par la façon dont elle est amenée. Cosmétique de l’ennemi est vraiment un livre fou, je vous le conseille vivement si vous aimez l’originalité.



Cosmétique de l’ennemi, Amélie Nothomb, Albin Michel, 2001, 122 pages

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire