"Le risque c’est la vie même. On ne peut risquer que sa vie. Et si on ne la risque pas, on ne vit pas."
On ne la
présente plus. Ce monstre de la littérature est belge, elle a marqué l’histoire
par es écrits. Critiquée pour des œuvres que l’on définit de
« semblables », sa folie se reflète dans ses romans parsemés de
génie. Amélie Nothomb publie un roman par an, Cosmétique de l’ennemi est son dixième roman. Avec cet auteur, ça
passe ou ça casse, on accroche ou pas. A vous de tester.
J’ai
entendu parler de ce roman au club lecture alors qu’une amie le présentait, je
me suis dit il faut que je le lise. Je connaissais déjà l’auteur et j’avais
adoré. Donc ça m’a conforté dans ma décision, je l’ai ajouté à ma pile à lire,
c’est désormais chose faite.
On a tous
un ennemi intérieur, celui que l’on refoule et qui se permet de faire ce dont
nous fantasmions. C’est ce que va découvrir Jérome Angust dans le hall de
l’aéroport alors que son avion est retardé. Après avoir lu ce roman, plus
jamais vous n’aborderez les salles d’attente de la même manière.
Fans de
narration abandonner l’idée de le lire. Ici tout ou presque est dialogue. C’est
très vivant, on pourrait presque l’adapter en pièce de théatre. Que dire
d’autre ? C’est du Amélie Nothomb donc on retrouve son style d’écriture
caractéristique à double tranchant. L’histoire quand à elle est excellente.
L’ennemi intérieur, ça nous concerne tous, chacun en a un. La façon de
l’aborder est géniale, sans parler de la fin. En étant attentif, elle reste
prévisible mais on se laisse tout de même surprendre par la façon dont elle est
amenée. Cosmétique de l’ennemi est
vraiment un livre fou, je vous le conseille vivement si vous aimez
l’originalité.
Cosmétique de l’ennemi, Amélie Nothomb, Albin Michel, 2001, 122
pages
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