lundi 8 juin 2015

Bienvenue

Un livre, c’est une histoire
Un livre, c’est des personnages
Un livre, c’est un auteur
Un livre, c’est des rencontres
Bienvenue à tous.

Passionnée de littérature, je lis énormément.
Ici, vous trouverez les romans qui me sont passés dans les mains. Vous découvrirez comment ils y sont arrivés.
Un livre arrive parfois par hasard entre les mains des lecteurs, d’autres fois, c’est par choix ou par conseil. Vous découvrirez comment moi, je les ai obtenu.

Beaucoup de mes chroniques sont des romans jeunesses, souvent mis de coté par les médias. Ce qui est dommage car ils sont des petites pépites possédant des valeurs incontournables.
J’espère que vous trouverez ici des idées de lecture, mais aussi que mes chroniques vous donneront envies de les découvrir.

Je voudrais également vous donner envie de lire autrement. Une de mes belles trouvailles sur le net fut les challenges littéraires. Lorsque vous ne savez pas trop quoi lire ou que vous voulez lire de façon originale, les challenges littéraires permettent de se donner des objectifs, des défis, mais aussi de partir à la rencontre d’autres horizons. C’est pourquoi, n’hésitez surtout pas à aller faire un tour sur ma page challenge.

Je vous souhaite une bonne navigation et que vos découvertes soient belles.

Vous pouvez également me retrouver dans le monde de l'écriture sur: Plume yaoïste

dimanche 7 juin 2015

Felicity Atcock

"Sois cool ? C’est la meilleure ! Il n’y a pas plus cool que moi ou, plus stupide… tout dépend du point de vue." 


Le titre est marrant car ange et mordre ne sont pas forcément une association évidente. On pense plutôt à vampire. Le livre paraissait assez prometteur, surtout après le succès de la première série de l’auteur.

Felicity se fait mordre après une nuit torride avec un mystérieux inconnu. Après cela, sa vie calme à mourir devient mouvementée. Tout d’abord, elle attire les vampires nouveaux né qui prennent la fâcheuse tendance à venir s’enterrer dans son jardin. Lorsque Terrence, ange, s’entiche d’elle, tout devient encore plus compliqué.

Sophie Jomain est française, elle obtient un diplôme d’une école de commerce avant de basculer dans l’histoire de l’art et l’archéologie. Avec la naissance de sa fille, elle se lance dans l’écriture.

Ça paraissait prometteur, pourtant j’ai été déçue. L’histoire n’est pas si formidable. Le trio amoureux est un peu trop connu. Le seul personnage intéressant est sous traité tout comme l’histoire des immortels. L’écriture est crue, un peu trop. Je ne vais pas garder un souvenir marquant de ce livre. Il ressemble assez à la bit-lit classique tout en étant moins détaillé sur les scènes chaudes et les sentiments. Je n’en ressors pas ravie.


Felicity Atcock, Sophie Jomain, J’ai lu, 2014, 318 pages


La châsse aux vampires

Le joyau

"Nous aurons tout. Absolument tout. Sauf la liberté. Etrangement, on oublie toujours de nous mentionner ce détail."


Amy Ewing est américaine. Elle a exercé plusieurs petits jobs avant de se mettre à écrire avec l’aide d’une communauté d’écrivains, elle a pu se créer un quotidien d’écriture.

Je cherchais un auteur en E, un peu au hasard, en flânant dans les rayons de la bibliothèque, je suis tombée sur le joyau. La couverture était plaisante, je me suis lancée avec appréhension tout de même. Ce type de science-fiction étant souvent vu et revu je ne voulais pas tomber dans les clichés.

Violet est une mère porteuse, après la Vente aux enchères, elle est achetée par la duchesse du Lac. Elle découvrira la vérité du Joyau où derrière tout ce faste se cache trahison, violence et secrets.

On nous projette dans une situation où encore une fois, la société est dirigée et enrôlée par les hautes sphères. Je suis extrêmement déçue car il ressemble beaucoup à Hunger games. Là aussi, c’est le styliste qui s’occupe d’une partie de son évasion. En fait, on retrouve tous les recettes de la science-fiction américaine jeunesse. C’est du tout mâché, aucune originalité. Je trouve que l’on retombe vite sur la même chose dans ce genre, du moins chez les auteurs américains. Je ne lirais pas la suite, j’ai déjà eu du mal à finir tellement c’est copié collé, de plus l’écriture n’a rien de particuliers. Dommage.


Le joyau, Amy Ewing, Robert Laffon, 2014, 452 pages


ABC Challenge 2015

vendredi 5 juin 2015

Sur les trois heures après diner

"On prend pas froid avec des larmes."


Michel Quint est auteur français. Il fut professeur de lettres classiques puis de théâtre. Ses œuvres sont variées puisqu’il écrit aussi bien du théâtre, des drames, des feuilletons et des romans.

Je cherchais un roman dont l’auteur commençait par un Q. A la bibliothèque, il est assez facile d’en trouver vu qu’ils sont classés par ordre alphabétique. Maintenant, il fallait que je fasse mon choix. Il s’est porté sur celui dont le sujet me passionnait. Celui qui parlait d’amour et de théâtre.

Thomas Bertin est le nouveau professeur de théâtre de Rachel qui tombe immédiatement sous son charme. Le problème, elle n’est que lycéenne de dix-sept ans et lui a Babette. Tout bascule le jour où Thomas ne vient plus. Il a été victime d’un avc.

Une lecture sympathique, rapide et rafraichissante. Une belle histoire d’amour où l’héroïne est balancée entre son cœur et sa morale. L’introduction d’un trio amoureux met du piment. J’ai beaucoup aimé la rééducation de Thomas et j’aurais aimé que ce moment soit plus long. Le style littéraire est très riche, trop peut être. Tout s’enchaine, on aurait aimé que ce soit plus développé, moins rapide. Tant de richesse est plutôt apprécié lorsqu’elle est bien exploitée. Ce qui n’est pas vraiment le cas ici, ce qui est dommage.


Sur les trois heures après diner, Michel Quint, Scripto, 2009, 105 pages


ABC Challenge 2015

Le miroir aux vampires

"Tout cela m’a presque donné envie de croire que les humains étaient enfin devenus une race évoluée."


J’avoue que là, c’est le trou noir. J’ai beau me creuser la tête, je n’arrive plus à me souvenir du comment ce livre a fini dans mes mains. Mystère, mystère *ou Alzheimer précoce ?*

Bérénice est en terminale, en internat pour cette année, elle partage sa chambre avec Nora. Peu à peu, des changements s’effectuent, la sécurité du lycée est renforcée et celui-ci ressemble de plus en plus à une prison. En dépit de tout ça, Bérénice sent que ce n’est pas naturel. Le miroir dans sa chambre fait partit de ces étrangetés.

Fabien Clavel est auteur français. Il a suivit des études de lettres classiques. Il écrit autant de science-fiction que de fantasy. Le miroir aux vampires est le premier volume d’une trilogie (quand j’ai lu cette information, je suis tombée des nues. Je l’ignorais jusque là). De cet auteur j’ai également lu Les adversaires sans qu’il ne m’enchante. C’est un bon auteur mais dans tous ses livres que j’ai lus, il me manquait quelque chose. Je ne les trouvais pas aboutit.

L’histoire est prometteuse. Pleine de mystères, de vampires, sans tomber dans le cliché de l’amourette. On reste dans un environnement très connu pour le public visé : le lycée où on y trouve les groupes bien connus des populaires, intellos, souffre-douleur, brebis. C’est du connu mais ce qui relève le niveau c’est le fait que l’intrigue est bien construite et si l’on lit jusqu’au bout, on tombe de haut. Les personnages jouent double jeu et les révélations se suivent. Je crois que le pire c’est la fin. Lorsque Bérénice lit la lettre de son père qui lui dit toute la vérité qu’elle-même vient de découvrir tout au long de l’année *un an de retard le père*. Pour pimenter le tout, on trouve une héroïne en pleine confusion avec ses sentiments amoureux et ses préférences. Cela reflète bien les préoccupations de cet âge. Je suis sure que si l’on faisait une analyse profonde de ce livre, on tirerait des conclusions intéressantes.


Le miroir aux vampires, Fabien Clavel, Baam, 2011, 447 pages


La châsse aux vampires
Bingo été 2015

mercredi 3 juin 2015

Laisser venir les secrets

"Mais la peur                  toujours              qui revient                  la petite fille tombe"


Les auteurs en x sont très rares, mais j’ai finalement trouvé et je peux vous dire que je suis tombée sur le livre original

Mâkhi Xenakis est française. Elle est dessinatrice, graveur, sculpteur, auteur et décoratrice. Elle s’épanouit dans l’art.

Je me permets pour ce livre si spécial de vous donner un passage du résumé tel qu’il est sur le rabat de la couverture.
Quand Mâkhi Xenakis s’est-elle autorisée à écrire ? Une petite fille qui veut exorciser « sa tête de cheval », qui sait que pour s’échapper de ses terreurs, ses fantômes, elle devra d’abord se laisser dévorer par eux. Suit Jalousie. Texte violent et brutal d’une femme blessée qui tente d’échapper à la douleur en cernant au plus près la sensation de la jalousie.

C’est un livre assez original, qui surprend. L’histoire assez banale parle de la jalousie d’une femme lorsque son mari la trompe. Ce qui est stupéfiant, c’est l’écriture. Ce ne sont pas des phrases mais des mots, des assemblages de mots qui constituent l’histoire. En dépit de cette façon d’écrire, l’histoire reste très compréhensible peut être davantage qu’avec de longues phrases. On a tout de suite l’idée principale qui saute à la gorge. C’est très poétique et les mots sont très aérés sur les pages ce qui est un véritable plaisir à la lecture. Petit point négatif, son prix, je le trouve un peu cher pour un si petit roman avec si peu de mots.


Laisser venir les secrets, Mâkhi Xenakis, Acte sud, 2008, 112 pages


ABC Challenge 2015

mardi 2 juin 2015

La fille de l'Empire

"Les traditions dont l'origine se perdait dans la nuit des temps provoquèrent enfin une délivrance"


J’ai découvert ce livre pour un challenge et je peux vous assurer qu’il pesait lourd dans mon sac. Un gros livre pour finalement moins de 400 pages, je ne sais pas trop avec quel type de papier il a été fabriqué mais c’est pas du léger.

Alors que Mara allait entrer au couvent, la mort de son père et de son frère la propulse à la tête du clan Acoma. Elle est poussée dans les jeux de pouvoir. Entre intrigues, complots, alliances et trahisons, elle devra survivre et restaurer l’honneur de sa Maison en vengeant les siens.

Raymond E.Feist est américain tout comme Jenny Wurts. Ils sont tous deux auteurs de fantasy et ont coécrit La trilogie de l’Empire.

Ce livre est juste ouah ! Pour une fois, l’héroïne détient le plein pouvoir. Elle manœuvre avec intelligence et sert parfaitement ses intérêts. Ensuite ça s’arrête là, beaucoup de différentes puissances à comprendre. Des stratèges élaborés, des coups de poker, ce n’est pas ce que je préfère. Au moins sur cette partie là, le livre est au point, et très complexe, mais on a peu de sentiments. Mara m’a paru froide, juste calculatrice, parfaitement souveraine, et il en est de même pour les autres personnages. L’écriture est agréable mais n’est pas exceptionnelle.


La fille de l’Empire, Raymond E.Feist et Jenny Wurts, Bragelonne, 2011, 408 pages


ABC Challenge 2015
Baby challenge 2015 fantasy

vendredi 29 mai 2015

Les annales du Disque-monde

Des ondes de paradoxe se propagent sur l’océan de la Causalité.

Terry Pratchett est britannique. Il est connu pour les annales du Disque-Monde, série de fantasy humoristique de 40 volumes. Il fut journaliste avant d’être écrivain. En 2007, il est diagnostiqué atteint d’Alzheimer ce qui ne lui cause guère de problèmes pour l’écriture.

Montreuil et son superbe salon du livre jeunesse, en plein hivers alors qu’à l’intérieur on se croirait sous les tropiques. C’est là-haut que j’ai acheté mon premier Terry Pratchett. On me l’a tellement bien présenté que j’ai craqué pour le premier  volume de la série de la Mort et pour le premier de la série des Sorcières.

Le disque-Monde est posé sur quatre éléphants eux-mêmes posés sur le dos d’une tortue dérivant dans l’Univers. C’est dans ce monde tellement loufoque qu’évolue quatre grandes histoires. Celle des mages où nous trouvons Rincevent mage raté, peureux, qui sait crier « au secours » dans un nombre invraisemblable de langues ; celle des sorcières avec Mémé Ciredutemps ; celle de la Mort et de sa famille ; celle du guet avec Samuel Vimaire.

C’est l’une des meilleures séries de fantasy. L’univers est vraiment riche, on fait des découvertes de fil en aiguille. Les personnages sont amusants, ont des dons pour avoir des ennuis. Chaque roman est différent, et aussi enivrant que le précédent. Terry Practchett a vraiment le don pour mettre de l’humour un peu partout et une imagination débordante. Je le conseille vraiment pour passer un bon moment. Cependant, la lecture peut être longue car il y a plein de détails et mieux vaut être en forme pour ne rien rater et tout comprendre. Je pense aller au bout des 40 volumes peu importe le temps qu’il me faudra pour cela. Je suis actuellement en pleine découverte du volume Le faucheur.

Les annales du Disque-monde :
Rincevent :
1- La huitième couleur 1983
2- Le huitième sortilège 1986
5- Sourcellerie 1988
9- Erick 1990
17- Les tribulations d’un mage en Aurient 1994
22- Le dernier continent 1998
23- Le dernier héros 2001

Sorcières :
3- La huitième fille 1987
6- Trois soeurcières 1988
12- Mécompte de fées 1991
14- Nobliaux et sorcières 1992
18- Masquarade 1995
24- Carpe jugulum 1998

La Mort :
4- Mortimer 1987
11- Le faucheur 1991
16- Accrocs du roc 1994
20- Le père Porcher 1996
27- Procrastination 2001

Guet :
8- Au guet 1989
15- Le guet des Orfèvres 1993
19- Pieds d’argile 1996
21- Va t-en guerre 1997
25- Le cinquième éléphant 1999
28- Ronde de nuit 2002
31- Jeu de nains 2005
34- Coup de tabac 2011

Moite von Lipwig :
30- Timbré 2004
32- Monnayé 2007
35- Déraillé 2013

Divers :
7- Pyramides 1989
10- Les zinzins d’Olive-Ouet 1990
13- Les petits Dieux 1992
26- La vérité 2000
29- Le régiment monstrueux 2003

33- Allez les mages 2009


Challenge 7 familles: Gropavé, le fils

Le petit Nicolas

"C’est très vilain de faire mal à un livre, à un arbre ou à une bête."


Nicolas est un petit garçon. Il vit en ville, a des copains, va à l’école.

Qui ne connait pas le petit Nicolas ? *lève la main timidement*, je tiens à préciser que j’en avais entendu parler que j’avais vu le film ou du moins certains passages. Donc là, je m’y suis plongée sérieusement.

René Goscinny est auteur, humoriste, scénariste de bd françaises ainsi que réalisateur et scénariste de films. On le connait à travers Astérix, Lucky luke ou encore le petit Nicolas. Il fut également traducteur, illustrateur de publicités et servit dans l’armée française. Le petit Nicolas fut écrit de 1955 à 1965.

Ce sont de petites histoires de 6-10 pages toutes indépendantes, racontées sous l’œil de Nicolas. Le langage est adapté à son âge, on pourrait croire que s’il existait, les mots sortiraient tel quel de sa bouche. On aborde autant de thèmes divers que l’on ne s’ennui pas, ce n’est pas répétitif. C’est frais, amusant, se lit sans difficultés. La longueur est un avantage pour ceux qui apprennent à lire ou n’ont pas beaucoup de temps. Sans prise de tête, ça rafraichit. Un livre que j’ai trouvé très divertissant, parfait pour tout oublier.

Le petit Nicolas, Goscinny, Folio junior, 2004, 176 pages


Challenge 7 familles: Famille Kirigole, le fils

La zone du dehors


"Parce que ça fait mal d’être libre."


J’ai déjà présenté Alain Damasio, je ne me répéterais donc pas, ou si peu, en disant juste que La zone du dehors est son premier roman.

Dans une société contrôlée, les citoyens sont formés. Dans cette ville opprimée, un groupe de fous résiste : la Volte. La zone du dehors est leur territoire, leur groupe mené par un philosophe stratège, joue gros. Ils perdront mais gagneront tout.

J’ai d’abord plongé dans le monde palpitant de La horde du Contrevent dont l’écriture, l’histoire et les personnages m’ont complètement séduite. C’est comme ça que j’ai décidé de connaître davantage cet auteur, je me suis intéressée à La zone du Dehors.

J’ai eu énormément de mal à entrer dans ce livre, je crois d’ailleurs ne pas y être arrivé, du moins totalement. Trop obnubilée par le souvenir de la horde, j’ai été un peu déçue. L’écriture est totalement différente. Ici encore, on change de point de vue en passant de personnages en personnages mais le style est moins travaillé, c’est plus confus dans les changements.
Il y a énormément de personnages avec chacun leur personnalité, leur conviction. Il y a des conflits entre eux, des trahisons, tout cela est très riche. Cependant, ils sont peu attachants. Le problème vient également du genre. C’est plus un essai sur la société. Le roman défend des valeurs comme la liberté, il dénonce le totalitarisme, tout cela à travers une intrigue, des personnages et une volution, donc forcément, les sentiments sont en retrait, ils ne servent que des valeurs. Je suis donc restée sur ma faim surtout que j’avais déjà lu un livre défendant ces valeurs, mieux écrit et qui m’avait vraiment fait pleurer. J’essayerai de le relire à un autre moment afin de voir si lui et moi c’est rédhibitoire.


La zone du dehors, Alain Damasio, Folio sf, 2009, 650 pages


Challenge 7 familles: famille Colorlemonde, le fils (bleu)